Rien ne prédestinait Mélanie, jeune fille d’agriculteurs a devenir musicienne. Et pourtant ! Accompagnée de ses musiciens ; Rares Morarescu - Violoniste, Pierre Richeux - Guitariste, Leigh Barker - Contrebassiste, Stéphane Roger à la Batterie, Cesar Pastre - pianiste, et Philippe Lambrechts - Clarinettiste… ensemble, ils vous proposent des chansons françaises revisitées en jazz swing.
PPourquoi ce nom de scène ; Mellis ?
Mellis vient du latin qui signifie miel, douceur, charme. C’est pour moi, un souvenir onctueux du miel de l’enfance… Je suis la première de ma lignée à faire un autre métier que celui d’agriculteur/agricultrice. La musique était un rêve que j’ai gardé secret toute mon enfance. J’ai choisi un pseudonyme pour séparer cet univers musical du reste de ma vie professionnelle artistique (la photographie), qui utilise mon nom et mon prénom : Mélanie Robin.
Racontez-nous vos débuts…
Ma maîtresse des écoles (et professeure de musique) m’a fait rêver avec l'univers musical dans lequel elle évoluait : le lyrique. Puis en primaire, ma mère m’a inscrite aux cours de clavier et j’ai commencé plus ou moins en secret à composer des musiques. Ensuite, j’ai participé à la chorale du collège. Après un baccalauréat environnement choisi un peu par mécanisme, je me suis épanouie davantage avec des activités parallèles artistiques comme la guitare ou la photographie. J’ai commencé d’ailleurs comme claviériste / choriste dans le groupe « Bel’Iza » de Neuvy-Saint-Sépulcre puis comme chanteuse principale.
Comment admettre que la musique allait être votre métier ?
Cela a été assez difficile d’assumer cette passion alors pour imaginer en faire mon métier… En plus, inconsciemment je me disais que cela ne pouvait pas être possible, car je n’étais pas très assidue au solfège. Et pourtant ! Ce n’est donc qu’à 20 ans, alors que j’entreprends des études de photographe à Paris que tout commence réellement ; j’intègre la création théâtrale et musicale Sora, Une Nuit, Un Chemin de No-Yon Kwon Schneider, avec la Cie Host et le Théâtre Côté Cour. S’en sont suivi plusieurs expériences musicales et de belles rencontres qui m’ont aidé à me lancer en tant que professionnelle.
Quelles sont vos inspirations musicales ?
Sous l’influence de Norah Jones, Lisa Ekdahl et Diana Krall, j’ai commencé l’aventure du jazz en trio, accompagnée de 2 guitaristes manouches. Notre répertoire swing teinté de couleurs tziganes et glamour des années 50 a ensuite évolué vers d’autres horizons : Nina Simone, Ella Fitzgerald, Anita O’Day, Peggy Lee, Rita Hayworth, Leo Marjane… Puis petit à petit, j’ai bénéficié des conseils avisés des chanteuses Denise King, Mônica Passos, Nadia Bruel et Jeanne Added.
Parlez-nous de votre album « Doux Paris »
J’ai fait des concerts pendant 10 ans, enregistré un EP de quelques titres pour démarcher, mais en 2020 j’ai pris la décision d’enregistrer un album complet malgré la situation sanitaire. C’est un album qui se veut joyeux, doux et esthétique. La compo phare s’appelle « Chewi », une dédicace sensuelle à l’accent américain et une ouverture sur une vision du désir féminin sans tabou. Il y a aussi 2 réinterprétations personnelles (une chanson de Disney « Être un Homme comme vous » et un standard américain « I Love Paris »). Il y a aussi une reprise de Sylvie Vartan « Les yeux ouverts », des reprises de Blossom Dearie, des références à la nature, à la douceur et à Paris ainsi que des reprises inédites de Trenet, Dalida, et des surprises, le tout en français !